L’industrialisation de la Tunisie
Le développement industriel en du secteur Tunisie
Le secteur industriel tunisien représente actuellement plus de 30% du PIB et comprend plusieurs secteurs manufacturiers et non-manufacturiers. Le premier comprend le textile, l’agroalimentaire, l’électronique, les machines, le verre, le bois, les métaux et les produits chimiques, en plus des grandes industries non manufacturières telles que les mines, l’énergie et l’électricité, ainsi que le bâtiment et les travaux publics. Le secteur manufacturier tunisien représentait à lui seul près de 30 milliards de dinars en 2006, contre environ 20 milliards de dinars en 2000. Suite à l’établissement d’une zone de libre-échange avec l’Union européenne en 2008, et à l’évolution de la situation internationale avec la hausse des prix de l’énergie, le pays a été contraint de reconsidérer sa politique industrielle. Cela a été fait avec le double objectif de promouvoir les petites et moyennes entreprises et de soutenir la recherche et le développement pour stimuler l’innovation technologique : une condition préalable à l’attractivité des investissements et à la compétitivité mondiale. Le secteur industriel tunisien a fait des progrès en matière de modernisation, mais il y a des limites, notamment en termes de compétitivité internationale, car la politique industrielle locale est encore plus ou moins orientée vers le marché intérieur.
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Revenu minimum en Tunisie
Selon un grand nombre d’études menées dans les pays d’Afrique francophone, la Tunisie occupe la quatrième place avec un salaire minimum fixé à 154 €. En 2014, le gouvernement et l’Union générale des travailleurs tunisiens (UGTT) ont convenu de réviser le salaire minimum garanti intersectoriel (SMIG) ; cela a entraîné une augmentation de 11 % du salaire minimum garanti pour quelque 900 000 travailleurs du secteur privé. La Tunisie devient ainsi le quatrième pays d’Afrique francophone après le Maroc avec un salaire minimum fixe de 209 €, la Guinée équatoriale (195 €) et l’Algérie (171 €). Avec un salaire minimum moyen de 95 €, les 18 pays de l’Afrique francophone offrent de bonnes opportunités aux investisseurs, car le salaire minimum appliqué dans les pays européens est bien plus élevé que la moyenne africaine. En outre, les pays africains constituent un véritable vivier de compétences dans presque tous les domaines. Le 1er mai, le chef du gouvernement tunisien Habib Essid a annoncé une nouvelle révision du SMIG et du SMAG dans le cadre de nouvelles négociations sociales avec l’UGTT et l’UTICA (Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat).
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Investir en Tunisie
La Tunisie offre divers avantages favorables aux investissements étrangers : équilibre socio-économique, climat social serein, stabilité politique, climat doux ……. et situation géographique stratégique. Le pays a signé de nombreux accords avec de nombreux pays, notamment européens, devenant ainsi le premier pays de la côte méditerranéenne à signer un accord d’association de libre-échange avec l’Union européenne en 1995. Entre autres avantages, la Tunisie garantit la liberté d’investir et de transférer des capitaux d’investissement, un marché financier stable, une infrastructure de communication moderne, un système bancaire dynamique et une main-d’œuvre hautement qualifiée et efficace. En outre, la Tunisie offre des lois d’incitation à l’investissement très favorables aux investisseurs locaux et étrangers. La création d’une entreprise en Tunisie est donc facilitée par la création d’un centre unique, l’API (Agence de Promotion de l’Industrie), qui regroupe les différents organismes administratifs chargés des différentes procédures de création d’entreprise. Les autres procédures sont effectuées par le bureau des impôts. L’État est particulièrement actif pour encourager les investissements dans certains domaines tels que le tourisme, l’industrie et l’artisanat. Il est même possible de profiter de certaines cotisations d’assurance pour le développement de zones inaccessibles du pays.
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Créer une société en Tunisie
La Tunisie est l’un des pays qui déploie des efforts constants pour attirer les investissements étrangers. Ces efforts se traduisent principalement par la création d’un guichet unique pour la création légale de sociétés commerciales sous la forme d’une société à responsabilité limitée (SARL), d’une société à responsabilité limitée unipersonnelle (SUARL) et d’une société à responsabilité limitée (SA). Une SARL requiert un minimum de deux associés et un capital initial d’au moins 1 000 tugriks, la responsabilité étant limitée au montant apporté par chaque associé. Une SA requiert un minimum de sept associés et un capital minimum de 5 000 bahts, dont un quart doit être libéré au moment de la constitution. D’autres formes de sociétés peuvent être créées, comme la société en nom collectif, qui requiert un minimum de deux associés et un maximum de 50 associés, avec une responsabilité illimitée et sans exigence de capital initial minimum. Il est également possible de créer une société à responsabilité limitée avec des associés à part entière et des associés commanditaires. Une société en commandite n’exige pas de capital initial minimum et la responsabilité des commandités est illimitée, tandis que la responsabilité des commanditaires est limitée au montant de leur apport, sauf s’ils participent à la gestion de la société.
Vous trouverez plus d’informations sur la création d’une entreprise en Tunisie sur le site d’Offshore-Développement, le premier portail internet sur les délocalisations.