Le développement offshore de projets informatiques peut être particulièrement bénéfique si un processus de suivi de projet intégrant des mesures de qualité est défini et mis en œuvre. Dans un climat économique tendu, les entreprises de tous les secteurs cherchent à optimiser les différents coûts de production et de technologie. C’est particulièrement vrai pour les secteurs technologiques émergents. C’est pourquoi les professionnels de ce secteur, les éditeurs, les sociétés de services informatiques et même les DSI se tournent vers les plateformes de développement de projets et de logiciels offshore. Parmi eux, les pays d’Afrique du Nord comme l’Inde et la Tunisie, les pays d’Europe de l’Est, l’île Maurice et la Chine se distinguent. Cela s’explique par des compétences techniques élevées, une main-d’œuvre bon marché, une structure d’équipe flexible et une livraison rapide des projets.
Avec ces avantages, les professionnels de l’informatique rêvent de trouver des réponses à leurs problèmes organisationnels, opérationnels et financiers. Toutefois, il est clair qu’un élément fait souvent défaut : la qualité. Bien sûr, il ne s’agit pas d’une généralité, et toutes les plateformes de développement offshore n’ont pas la même qualité, mais cela vaut la peine de se pencher sur cet aspect.
Ces dernières années, certains des plus ardents défenseurs du développement offshore ont même décidé de faire en sorte que leurs équipes de développement soient 100% internes. L’externalisation du développement peut être lucrative, mais elle peut aussi entraîner des pertes importantes. En outre, certains projets doivent être presque entièrement refaits en raison de défauts de qualité. D’autres subissent des coûts de reprise à distance, car la situation se détériore et les problèmes sont découverts à la réception. Sans aller jusqu’à l’extrême, la correction des erreurs répétées prend donc beaucoup de temps et de ressources (humaines et financières). Les opposants à la délocalisation mettent généralement en avant deux points qui les en empêchent : une qualité insuffisante et des difficultés de gestion de projet. 70% des problèmes sont cependant liés à la qualité elle-même.
Le développement d’un projet offshore peut être particulièrement bénéfique si un processus de suivi du projet, y compris la mesure de la qualité, est défini et mis en œuvre. Il est utile d’établir des objectifs et des règles de qualité qui peuvent être mesurés régulièrement. Ces mesures doivent bien sûr s’inscrire dans un système opérationnel plus large qui tient compte des aspects organisationnels et culturels. La recherche de la “qualité” doit donc être au cœur du cahier des charges, et le directeur doit pouvoir la suivre pas à pas pour s’assurer de la réussite pratique du projet.
Les grandes plateformes de développement offshore en sont conscientes et s’efforcent de fournir des processus de qualité. Les plateformes de test et de validation du développement sont des outils mis en place pour rassurer les clients et démontrer leur capacité à fournir un développement de haute qualité. Le fait de s’appuyer sur des plateformes externes telles que des tiers de confiance, par exemple, garantit un développement de haute qualité.
La qualité est donc aujourd’hui l’une des questions les plus importantes pour les clients et les plateformes de développement. La délocalisation est un bon moyen de rationaliser les coûts de développement et de répondre à des attentes régulières ou ponctuelles, car elle reste une bonne solution. Rendez-vous dans quelques années pour voir comment le marché offshore évolue.