Comparaison des diplômes Tunisie Canada : un atout pour l’externalisation vers la Tunisie Wafa Majdoub mars 18, 2025

Comparaison des diplômes Tunisie Canada : un atout pour l’externalisation vers la Tunisie

comparaison des diplômes Tunisie Canada

Introduction

Dans un contexte où la pénurie de main-d’œuvre qualifiée atteint des niveaux critiques au Québec, notamment dans les domaines de la comptabilité, du service client, du soutien technique ou encore du marketing numérique, de nombreuses entreprises se tournent vers l’externalisation. La Tunisie, avec sa main-d’œuvre formée, compétente et francophone, s’impose comme un partenaire stratégique de plus en plus prisé. Toutefois, une question revient souvent : quelles sont les équivalences entre les diplômes obtenus en Tunisie et ceux du Canada ? Et, tout aussi essentiel, les Tunisiens maîtrisent-ils le français à un niveau suffisant pour interagir efficacement avec la clientèle québécoise ?

Dans cet article, nous allons analyser en détail la comparaison des diplômes Tunisie Canada, explorer les niveaux linguistiques des professionnels tunisiens, et montrer pourquoi ces éléments constituent un avantage décisif pour les entreprises québécoises qui choisissent l’externalisation vers la Tunisie.

Le système éducatif tunisien : des diplômes reconnus et alignés sur les standards internationaux

Depuis plusieurs décennies, la Tunisie a fait le choix de structurer son enseignement supérieur selon les standards européens, notamment le système LMD (Licence, Master, Doctorat), similaire à celui adopté par de nombreux pays, dont le Canada, dans certaines provinces. Ce choix permet une meilleure lisibilité internationale des diplômes tunisiens, facilitant ainsi leur comparaison et leur reconnaissance.

Chaque année, plus de 75 000 étudiants tunisiens obtiennent un diplôme de l’enseignement supérieur, dont une grande partie dans des filières demandées au Québec : comptabilité, informatique, droit, finance, ressources humaines, marketing, génie civil, etc. Ces diplômés ont reçu une formation académique rigoureuse, souvent dispensée en français, et intégrant des stages professionnels obligatoires, ce qui leur permet d’être opérationnels dès l’entrée sur le marché du travail.

Selon le Ministère tunisien de l’Enseignement supérieur, environ 15 % des diplômés chaque année suivent également un double cursus ou un programme de coopération internationale, incluant des formations certifiées par des institutions européennes, canadiennes ou nord-américaines.

Équivalence des diplômes Tunisie Canada : une comptabilité naturelle 

La comparaison des diplômes Tunisie Canada repose sur plusieurs critères : la durée des études, le contenu des programmes, les crédits accumulés, et la validation des compétences professionnelles. À cet égard, les équivalences sont largement reconnues dans les deux sens.

Un titulaire d’une Licence tunisienne (Bac+3) peut être comparé à un bachelier universitaire canadien, et un Master (Bac+5) est généralement considéré équivalent à une maîtrise canadienne. Les diplômés des écoles d’ingénieurs ou d’écoles spécialisées en Tunisie sont également très bien perçus, notamment dans les domaines techniques et informatiques.

Le Centre d’information canadien sur les diplômes internationaux (CICDI) fournit régulièrement des grilles de correspondance, qui montrent une convergence importante entre les diplômes des deux pays, notamment pour les domaines techniques et administratifs.

Cette compatibilité est un levier majeur pour les entreprises québécoises souhaitant externaliser des tâches complexes, puisqu’elle garantit que les employés tunisiens disposent d’un niveau de formation équivalent à celui attendu au Canada, sans nécessiter de requalification coûteuse.

La maîtrise du français en Tunisie : un environnement francophone naturel

La Tunisie est un pays francophone, membre de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Le français est enseigné dès le primaire, et utilisé comme langue principale d’enseignement dans les études supérieures techniques et scientifiques.

Selon les données officielles, plus de 63 % des Tunisiens maîtrisent le français à un niveau professionnel ou académique, et 100 % des diplômés de l’enseignement supérieur ont suivi leurs études partiellement ou totalement en français. Cette maîtrise du français est un atout majeur pour l’externalisation vers le Québec, où la qualité des échanges linguistiques est essentielle, tant pour le service client que pour des missions comptables, juridiques ou techniques.

De plus, les employés tunisiens recrutés dans le cadre de l’externalisation sont souvent sélectionnés pour leur niveau linguistique, évalué selon les standards européens (CECRL), où la majorité atteint le niveau C1 ou C2, c’est-à-dire bilingue ou quasi natif.

Les niveaux linguistiques en Tunisie : des standards élevés pour le français et l’anglais

L’apprentissage des langues en Tunisie suit des standards stricts. Le cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) est appliqué dès le secondaire, permettant aux étudiants de viser des niveaux B2 à C2 en français, et B1 à B2 en anglais.

Pour les entreprises québécoises, cela signifie que les collaborateurs tunisiens sont capables de :

  • Comprendre et produire un langage professionnel complexe en français.
  • Communiquer avec des clients et partenaires dans un registre adapté.
  • Rédiger des documents professionnels (comptes rendus, rapports, devis).
  • Utiliser des outils numériques en français et anglais, comme ERP, CRM, logiciels comptables, etc.

Cela permet de garantir la qualité des échanges avec la clientèle québécoise, sans aucune barrière linguistique, et d’assurer une intégration fluide dans les processus de travail de l’entreprise donneuse d’ordre.

Pourquoi cette comptabilité est-elle un avantage pour l’externalisation vers la Tunisie ?

La comparaison des diplômes Tunisie Canada et la maîtrise du français permettent aux entreprises québécoises de bénéficier de talents immédiatement opérationnels, à un coût réduit, sans sacrifier la qualité ni la productivité.

Externaliser vers la Tunisie permet notamment de :

  • Pallier la pénurie de main-d’œuvre qualifiée au Québec.
  • Réduire les coûts salariaux de 30 à 50 %, sans perte de compétence.
  • Gagner du temps dans le recrutement, l’intégration, et la formation.
  • Maintenir une qualité linguistique et professionnelle identique à celle attendue localement.

Le rôle de CCSAV : connecter les talents tunisiens aux entreprises québécoises

Chez CCSAV, nous mettons notre expertise au service des entreprises québécoises en leur proposant des employés virtuels hautement qualifiés, formés en Tunisie, avec des diplômes reconnus, et un français irréprochable.

Notre processus de sélection garantit :

  • La vérification systématique des diplômes et des compétences.
  • Une évaluation linguistique rigoureuse.
  • Une adaptation aux normes professionnelles québécoises.

Nous vous invitons à découvrir notre page « Nos services » pour en savoir plus sur nos solutions d’externalisation personnalisée.