Avez-vous décidé de vivre au Canada pendant le PVT et avez-vous l’intention de vous concentrer sur votre vie professionnelle ? Pour bénéficier d’un avantage sur le marché du travail canadien, il est important de s’assurer que votre diplôme est équivalent à un diplôme français et canadien ou belge et canadien.
Il n’y a pas d’équivalence juridique entre un diplôme obtenu en France ou en Belgique et un diplôme obtenu au Canada. Au lieu du mot “équivalence”, nous parlerions de “reconnaissance des diplômes”, de “reconnaissance des grades”, de “reconnaissance des compétences ou des qualifications” ou d'”équivalence” entre un diplôme canadien et un diplôme français ou belge.
Quelle est l’équivalence d’un diplôme ?
Il ne faut pas confondre le processus de vérification de la correspondance visant à recueillir des informations pour déterminer le niveau d’équivalence d’un diplôme français ou belge avec le processus formel de demande de reconnaissance d’un diplôme par un organisme.
En effet, il est toujours utile de connaître l’équivalence, ou la pertinence, d’un diplôme au Canada afin de savoir comment se positionner par rapport aux réalisations professionnelles, comment répondre à un recruteur, sur un CV ou simplement par rapport à son niveau académique.
La preuve de l’équivalence d’un diplôme, en revanche, est un processus complètement différent. Pour exercer votre profession au Canada, vous devez demander la reconnaissance de votre diplôme français ou belge auprès d’un organisme accrédité.
La vérification des équivalences de diplômes n’est pas obligatoire pour tous les candidats et est déterminée en fonction du domaine de travail du candidat et d’autres facteurs.
Pourquoi demander une évaluation comparative des diplômes ?
Il existe plusieurs raisons pour lesquelles vous pouvez avoir besoin de demander une accréditation et une évaluation.
- Emploi : vérifiez si votre employeur l’exige. En général, à quelques exceptions près (par exemple, pour certaines professions réglementées), les évaluations comparatives ne sont pas une exigence pour les activités de recherche d’emploi.
- Contactez les associations professionnelles : vérifiez si l’association exige une évaluation comparative. Cela peut éviter des coûts et des procédures inutiles. Ce dossier l’explique.
- Poursuivre vos études au Canada : votre établissement d’enseignement peut vous demander de
- Demander la résidence permanente au Canada. Les autorités canadiennes peuvent exiger une évaluation formelle de vos qualifications lors de votre demande d’immigration.
Conclusion
- Non, vous n’avez pas besoin de faire reconnaître votre diplôme au Canada. Les employeurs canadiens apprécient davantage votre expérience professionnelle que votre diplôme.
- Oui, vous pouvez demander une reconnaissance si votre profession est réglementée ou si vous voulez continuer à étudier au Canada.
- Toutefois, il ne s’agit pas d’une démarche officielle.
Pour votre CV : Comprendre la relation appropriée entre les diplômes
Cette page vous donne un aperçu de l’équivalence de votre diplôme français ou belge au Canada. Bien sûr, nous insistons sur le fait que tout est très complexe, chaque cas est spécifique et il est important de trouver l’équivalent le plus proche. En outre, les diplômes spécifiques qui existent en France et en Belgique n’existent pas au Canada, pas plus que les diplômes spécifiques.
Nous vous recommandons d’inscrire le nom réel de votre diplôme français ou belge (traduit si vous postulez pour un emploi au Canada anglophone) sur votre CV canadien, avec une note à cet effet. “Votre diplôme français (équivalent à un diplôme au Québec)”. Il est important de trouver le niveau de diplôme le plus proche et le programme d’études le plus proche, car il n’y a pas toujours de correspondance exacte. Indiquez le diplôme en entier (pas seulement “BTS”, qui ne signifie rien pour les employeurs canadiens).
Professions réglementées par des organismes professionnels
Tout comme certaines professions sont réglementées en France et en Belgique, il existe au Canada des professions qui sont réglementées par des associations professionnelles provinciales. Ces professions réglementées couvrent de nombreux domaines de travail. Vous devez vérifier si la profession que vous exercez (ou souhaitez exercer au Canada) est réglementée par un organisme professionnel. Pour plus d’informations, voir le chapitre sur les professions réglementées dans Emploi au Canada.
Il convient de noter que les conditions imposées dans une décision professionnelle ne sont pas les mêmes dans toutes les provinces ! L’obtention du droit de travailler dans une province canadienne ne vous donne pas nécessairement le droit de travailler dans une autre province (des procédures différentes sont requises).
Avec un diplôme français ou belge, il est plus ou moins facile d’obtenir le droit d’exercer une profession réglementée dans un pays donné grâce à un accord bilatéral. Si le diplôme n’est pas reconnu et que le droit d’exercer une profession dans l’État concerné n’a pas été obtenu, vous ne pouvez pas simplement vous déclarer “avocat”, “médecin”, “architecte” ou “ingénieur”, le mettre sur votre CV ou postuler à un emploi en cette qualité.
Au Québec, vous pouvez consulter la liste des professions et occupations réglementées par des ordres professionnels et la description écrite de la pratique professionnelle réglementée.
Notez que dans le cadre de ce processus, vous devrez peut-être demander une évaluation de votre diplôme français ou belge obtenu au Canada. La demande d’inscription auprès d’une organisation professionnelle et la demande d’équivalence des diplômes sont deux démarches différentes mais souvent complémentaires.
Consultez nos ressources et les discussions du forum sur ce sujet. Comment devenir ingénieur au Canada, Comment enseigner au Canada, Comment devenir infirmière au Québec, L’histoire d’Elodie, Claire : Comment devenir infirmière au PVT, Comment devenir opticien au Québec, Comment trouver du travail au Canada.
Les professions réglementées par les associations professionnelles : le cas particulier de l’entente franco-québécoise (ARM)
Grâce aux relations amicales entre la France et le Québec, il existe un certain nombre d’accords entre les deux pays sur la reconnaissance mutuelle des qualifications et des compétences visant à faciliter les procédures administratives pour l’obtention du droit d’exercer au Québec. Pour plus d’informations, voir la page du Consulat de France au Québec. Voir également la liste des professions couvertes par l’accord de reconnaissance mutuelle (ARM). Professions participantes